Que mange t’on à la guerre ? ⚔️ Sept. 3, 2023

from Choses à Savoir GASTRONOMIE·

Aujourd’hui, nous allons parler de la logistique actuelle d’une armée régulière actuelle. Comme l’armée française, belge, suisse, allemande, canadienne, marocaine, ivoirienne et j’en passe. Il y a deux grandes catégories d’alimentation sur le terrain. La première, le cliché, c’est la ration de combat. Un petit paquetage distribué aux soldats et qui couvre les 3000 à 4000 calories nécessaires à un combattant, on en a parlé la semaine passée si vous voulez plus de détails. Bien qu’elles soient qualitatives, elles ne remplacent pas une bonne poule au pot bien revigorante. C’est pourquoi il existe des cuisines de campagne. Il s’agit de …



Aujourd’hui, nous allons parler de la logistique actuelle d’une armée régulière actuelle. Comme l’armée française, belge, suisse, allemande, canadienne, marocaine, ivoirienne et j’en passe. Il y a deux grandes catégories d’alimentation sur le terrain. La première, le cliché, c’est la ration de combat. Un petit paquetage distribué aux soldats et qui couvre les 3000 à 4000 calories nécessaires à un combattant, on en a parlé la semaine passée si vous voulez plus de détails. Bien qu’elles soient qualitatives, elles ne remplacent pas une bonne poule au pot bien revigorante. C’est pourquoi il existe des cuisines de campagne. Il s’agit de cuisines mobiles, transportables par camion et qui permettent une fois installées de nourrir toute une compagnie. Des militaires cuisiniers sont prévus à cette tâche, souvent 3 cuisiniers pour 100 soldats mais ça dépend des dispositifs et des nations. Relié à ça, une petite équipe équipée d’un camion qui s’occupe d’acheminer les ravitaillements sur les lignes de déploiements au moyen de gros bac isotherme qui tiennent les aliments au chaud. Les unités moins mobiles ou proches genre état-major ou QRF mangent en général dans un réfectoire de campagne attenant à la cuisine. Les cuisines de campagne sont équipées pareillement que des cuisines collectives classiques. Sauteuses, four, marmites, frigos et j’en passe. Ces éléments sont parfois disposés dans des véhicules prévus à cet effet ou réunis en bloc remorque. Elles peuvent être alimentées au gaz ou à l’essence au moyen des brûleurs prévu à cet effet. Il est même possible sur certains modèles d’utiliser du combustible type bois ou charbon si le carburant vient à manquer. Au niveau du ravitaillement, c’est toute une chaîne logistique qui livre les produits à intervalles réguliers à la cuisine. Et là, les menus servis n’ont de limite que l’imagination et la bonne volonté des cantiniers. Forcément les ragoûts et pâtes en sauce sont favorisés car c’est un aliment de confort et qui reste chaud longtemps mais on peut très bien faire des steaks, des schnitzel sauce chasseur, des crêpes ou des gâteaux. Seules les fritures sont évitées car elles se transportent mal. Voila pour une armée moderne et actuelle mais nous allons en reparler une autre fois sous le spectre historique. Comment nourrissait les hoplites d’Alexandre le Grand ? Comment l’armée française de Napoléon mangeait sur les plaines de Russie ? Sujet super intéressant mais je vous laisse digérer tout ça et à très vite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices