Qu'est-ce que “la zone de la mort” ? May 17, 2022

from Choses à Savoir SCIENCES·

Les alpinistes partant à la conquête des plus hauts sommets du globe doivent faire face à bien des contraintes. Mais l'ascension devient encore plus périlleuse quand, au-delà d'une certaine altitude, ils sont confrontés à ce que les spécialistes appellent la "zone de la mort". Au-delà de 8.000 mètres : une zone très dangereuse Les alpinistes gravissant les montagnes les plus élevées rencontrent, à un moment donné, cette "zone de la mort" dans laquelle il ne faut pas s'attarder. Elle commence au-delà de 8.000 mètres d'altitude. Ce concept a été défini, pour la première fois, dans les années 1950. Il existe, …



Les alpinistes partant à la conquête des plus hauts sommets du globe doivent faire face à bien des contraintes. Mais l'ascension devient encore plus périlleuse quand, au-delà d'une certaine altitude, ils sont confrontés à ce que les spécialistes appellent la "zone de la mort". Au-delà de 8.000 mètres : une zone très dangereuse Les alpinistes gravissant les montagnes les plus élevées rencontrent, à un moment donné, cette "zone de la mort" dans laquelle il ne faut pas s'attarder. Elle commence au-delà de 8.000 mètres d'altitude. Ce concept a été défini, pour la première fois, dans les années 1950. Il existe, dans le monde, 14 sommets atteignant cette hauteur vertigineuse, parmi lesquels l'Everest, le K2 ou encore l'Annapurna. Ce n'est pas sans raison que la zone montagneuse s'étendant au-delà d'une telle altitude a reçu ce nom sinistre. Arrivés à ce point de leur ascension, des alpinistes sont en effet tombés sur les cadavres de certains de leurs prédécesseurs, qui n'avaient pas résisté aux conditions extrêmes de ces hautes altitudes. La raréfaction de l'oxygène Si la "zone de la mort" mérite bien son nom, c'est parce que l'organisme humain fonctionne moins bien dans cet environnement hostile. En effet, l'oxygène y est bien plus rare et la pression atmosphérique y est inférieure des deux tiers à ce qu'elle est au niveau de la mer. C'est d'ailleurs la même proportion pour l'oxygène. Sa raréfaction entraîne une accélération du rythme cardiaque et affecte la respiration. Même avec le secours d'une bouteille d'oxygène, le moindre mouvement demande un effort considérable. Un séjour trop prolongé dans cette zone altérerait les fonctions vitales et entraînerait, à plus ou moins court terme, un décès inévitable. C'est pourquoi les alpinistes s'efforcent d'y rester le moins longtemps possible. Ces hautes altitudes sont également le lieu d'accidents, dus notamment aux violentes bourrasques qui balaient ces montagnes élevées. Par ailleurs, le manque d'oxygène limite les réflexes et provoque souvent un sentiment de stress, autant de facteurs favorisant des chutes mortelles. Enfin, les très basses températures régnant en ces lieux peuvent provoquer de graves gelures, qui dégradent encore la condition physique des alpinistes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices