Quels sont vos droits en cas de « surbooking » ? Sept. 18, 2023

from Choses à Savoir ÉCONOMIE· ·

Apparu dans les années 1980, le "surbooking" ou surréservation, est couramment pratiqué par les compagnies aériennes. Il consiste à vendre plus de billets que le nombre de sièges disponibles dans l'avion. Il permet aux compagnies de remplir au maximum les avions, même si des passagers se désistent. Contrairement à ce que l'on peut penser, le surbooking est légal. La compagnie peut donc refuser de vous prendre à bord. Elle recherche d'abord des personnes acceptant de ne pas embarquer sur le vol prévu. Si elle n'en trouve pas, elle refuse l'embarquement à d'autres passagers, souvent les derniers arrivés. C'est pour cela …



Apparu dans les années 1980, le "surbooking" ou surréservation, est couramment pratiqué par les compagnies aériennes. Il consiste à vendre plus de billets que le nombre de sièges disponibles dans l'avion.

Il permet aux compagnies de remplir au maximum les avions, même si des passagers se désistent. Contrairement à ce que l'on peut penser, le surbooking est légal. La compagnie peut donc refuser de vous prendre à bord.

Elle recherche d'abord des personnes acceptant de ne pas embarquer sur le vol prévu. Si elle n'en trouve pas, elle refuse l'embarquement à d'autres passagers, souvent les derniers arrivés. C'est pour cela qu'il convient de se présenter en avance à l'aéroport.

Les droits des passagers

La pratique du surbooking est encadrée. En effet, le passager qui en est victime a des droits. De fait, la compagnie aérienne lui propose deux solutions.

Elle offre d'abord au passager d'embarquer sur le prochain vol vers la même destination. Il doit se faire dans les mêmes conditions, notamment en termes d'horaires et d'escales. Par ailleurs, le prix ne doit pas être majoré.

En attendant l'heure du vol, la compagnie doit prendre en charge certains frais des passagers. De fait, les dépenses liées aux repas et aux rafraîchissements, ainsi que deux appels ou envois de mails, sont remboursés. C'est aussi le cas des frais de transfert et d'hôtel si le vol n'est prévu que pour le lendemain.

Mais le passager peut refuser cette solution. Dans ce cas, la compagnie est tenue de l'indemniser. Un document lui est remis, précisant les coordonnées de la compagnie. Il lui faudra donc, pour demander une indemnisation, adresser un courrier recommandé à l'adresse indiquée.

Son montant dépend de la longueur du trajet prévu. Il est ainsi de 250 euros pour un vol de moins de 1.500 kilomètres, de 400 euros pour un trajet compris entre 1.500 et 3.500 kilomètres et de 600 euros pour un vol encore plus long, reliant l'Union européenne au reste du monde. Pour un vol de plus de 3.500 kilomètres au sein de l'UE, l'indemnité est de 400 euros.

Il est à noter que cette indemnité est due même si la compagnie rembourse le billet.


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