La crise du Covid a-t-elle créée de nouveaux pauvres ? Nov. 14, 2021

from Choses à Savoir ÉCONOMIE· ·

L'épidémie de Covid-19 a entraîné un ralentissement de l'activité économique. On peut se demander si cette crise sanitaire, par ses répercussions sur la situation financière des Français, n'a pas entraîné davantage de personnes dans la précarité. Un nombre qui reste stable Si l'on en croit les chiffres de l'Insee, le nombre de pauvres n'aurait pas augmenté en 2020, malgré la crise. En effet, il serait resté stable, avec près de 15 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté. Il faut rappeler que celui-ci correspond à 60 % du revenu médian. En 2020, environ 9,3 millions personnes seraient donc …



L'épidémie de Covid-19 a entraîné un ralentissement de l'activité économique. On peut se demander si cette crise sanitaire, par ses répercussions sur la situation financière des Français, n'a pas entraîné davantage de personnes dans la précarité. Un nombre qui reste stable Si l'on en croit les chiffres de l'Insee, le nombre de pauvres n'aurait pas augmenté en 2020, malgré la crise. En effet, il serait resté stable, avec près de 15 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté. Il faut rappeler que celui-ci correspond à 60 % du revenu médian. En 2020, environ 9,3 millions personnes seraient donc dans une situation de fragilité économique. Le chiffre est à peu de choses près le même que celui de l'année précédente. Du côté des associations caritatives, on a pourtant le sentiment que cette pauvreté s'aggrave. En effet, elles font état d'une augmentation de 11 % des aides, alimentaires ou autres, accordées aux familles les plus démunies. Nombre d'observateurs sont d'accord pour constater que, si le nombre de pauvres reste stable, la situation des personnes les plus vulnérables tend encore à s'aggraver. Le rôle des aides publiques Si la crise sanitaire n'a pas provoqué une plus grande précarisation des Français, c'est sans doute en raison des aides que les pouvoirs publics ont accordées aux particuliers comme aux entreprises. Cette politique du "quoi qu'il en coûte" a d'abord soutenu les entreprises. En effet, l'État prenant en charge en partie le chômage partiel, les entreprises ont pu maintenir leur activité, même de manière réduite, ce qui a permis de sauver de nombreux emplois. Par ailleurs, un fonds de solidarité est venu en aide aux indépendants, aux professions libérales et aux micro-entrepreneurs. Et les particuliers n'ont pas été en reste. Ainsi, les ménages les plus modestes, notamment, ont reçu des aides qui les ont sans doute empêchés de basculer dans la pauvreté. De fait, les personnes touchant le RSA ou l'allocation de solidarité spécifique ont perçu une aide de 150 euros entre juin et novembre 20120. On peut également citer des aides au loyer ou encore les repas à un euro dans les restaurants universitaires. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices